Informations générales

COUTEAUX

Pièces maîtresses du broyeur de branches.
Leur affûtage et leur réglage conditionnent la qualité du broyat produit et l'efficacité du broyeur.
L'affûtage consiste en une simple reprise du fil de coupe.
Le changement des couteaux prend moins de vingt minutes.
Il suffit de desserrer deux à six vis (selon le modèle) pour enlever et remettre les couteaux.
Un gabarit permet de choisir l'épaisseur du copeau produit.
Pour le SUPER-PAIN 280 et le SUPER-PAIN 450 le nombre de couteaux définit le débit du broyeur et la puissance absorbée.
Pour le SUPER-PAIN 450 sur trois points tracteur, on préfèrera la version 4 couteaux pour un tracteur de moins de 20 CV et la version 6 couteaux pour une puissance disponible supérieure.
Les SUPER-PAIN 450 (en version 6 couteaux), 600, 900, 1300 et 1700 peuvent parfaitement fonctionner avec seulement 3 couteaux lorsque l'on souhaite travailler avec le réglage maxi des couteaux, une puissance moindre et de gros diamètres à broyer.
Le nombre de couteaux ne modifie en rien la qualité du granulat obtenu.
Seul le réglage du dépassement du couteau par rapport à la surface du disque définit l'épaisseur de la plaquette.

TABLE DE COUPE

Les broyeurs Jean PAIN sont conçus dès l'origine pour produire un broyat homogène ayant une épaisseur maxi de 4 mm et présentant la particularité de garantir l'absence totale de queue de déchiquetage et de sciure.
Cette granulométrie est obtenue sans affineur en sortie, ce qui garantit :

• un maintien de l'efficacité du broyeur même après plusieurs années d'utilisation,
• l'absence de bourrage en sortie,
• l'absence de production de sciure (les broyeurs à affineur rebroient les produits déjà à la bonne granulométrie),
• une puissance absorbée plus faible,
• un fonctionnement plus silencieux.

QUEUES DE DECHIQUETAGE

Les queues de déchiquetage sont des morceaux de bois plus ou moins longs, plus ou moins épais qui posent certains problèmes :

• nécessité de cribler lorsque l'on fait du compostage/fermentation ; ces éclats de bois peuvent provoquer des blocages au niveau du sol lors de l'utilisation du "compost" ;
• risque de blocage des vis d'amenée des plaquettes dans les chaudières automatiques avec les dégâts que cela provoque et/ou surconsommation des réducteurs de ces vis ;
• risque de blessures des animaux lors de l'utilisation en tant que litière animale.

SCIURE

La sciure est produite lorsque les broyeurs sont équipés d'affineurs ; dans ce cas, les produits qui sont déjà suffisamment fins mais qui n'ont pas pu sortir du broyeur sont rebroyés plusieurs fois par les affineurs.
La sciure pose certains problèmes :

• nécessité de retournements multiples lorsque l'on fait du compostage/fermentation ; la sciure a tendance à asphyxier les fermentations et à avoir une vitesse de décomposition différente du reste du broyat plus grossier ;
• production « d'envolées » dans les chaudières automatiques avec les encrassements que cela provoque
• risque de problèmes respiratoires chez les animaux lors de l'utilisation en tant que litière animale.

ENTRAINEUR HYDRAULIQUE

Les broyeurs JEAN PAIN sont capables de travailler en mode «gravitaire», c'est-à-dire par la simple force d'attraction des couteaux sans l'aide d'un entraîneur. Cette situation ne modifie pas la qualité du broyat qui n'est pas liée à la vitesse d'avancement du bois. Cependant, dans cette situation, il est préférable de préparer les branches touffues et fourchues, et d'adapter le diamètre maximum à la puissance disponible.
L'entraîneur hydraulique assure un confort de travail amélioré, un rendement du broyeur accru et une puissance absorbée mieux gérée. Il permet d'atteindre, dans une certaine mesure, les capacités maximales quelle que soit la puissance disponible.
Notre entraîneur hydraulique est composé des éléments suivants :

• une pompe principale (montée sur le disque ou sur le moteur thermique) ;
• deux moteurs hydrauliques lents, chacun entraînant un rouleau d’amenée des branches ;
• un vérin de serrage des deux rouleaux (avec possibilité d’ouverture des rouleaux pendant le fonctionnement du broyeur par simple appui sur un bouton poussoir) ;
• un groupe de distribution équipé des électrovannes et régulateurs nécessaires ;
• un radiateur ventilé garantissant une température de fonctionnement optimale même dans des conditions difficiles ;
• un dispositif de gestion du fonctionnement avec un contrôle permanent de la puissance absorbée.

RAPPELS POUR LE CHOIX D'UN MATERIEL DE BROYAGE

Lorsque l'on désire appliquer les Méthodes Jean PAIN avec des branchages d'un diamètre supérieur à 8 mm, il est indispensable de les broyer (l'herbe et les feuilles peuvent être incorporées au tas de compostage sans broyage).
En préambule, nous vous rappellerons la phrase de Jean PAIN (page 48 du livre "Les Méthodes Jean PAIN") : "...il est préférable d'obtenir un fragment long et mince plutôt que court et épais ..." .
L'expérience nous a démontré que l'épaisseur de ces fragments ne devait en aucun cas dépasser 4 mm et que l'épaisseur optimale se situait entre 2 et 3 mm. Les matériaux ne doivent jamais être réduits à l'état de sciure ou de pulpe (risque d'asphyxie).
La chose importante est qu'il faut obtenir la granulométrie appropriée avant le début de la fermentation. Tout re broyage pendant la phase de fermentation modifie négativement la valeur du "compost" et fait perdre une partie importante de la masse du tas en fermentation. De même, tout re broyage après la phase de compostage libère des agents inhibiteurs bloqués dans le granulat grossier. De plus, toute manipulation supplémentaire (re broyage, criblage, retournement, ...) augmente considérablement le coût du compost.
Les broyeurs de branches SUPER-PAIN réalisent cette granulométrie en un seul passage.

Lors du choix d'un matériel de broyage, qu'il soit de petite taille ou de grande taille, il est important d'avoir à l'esprit les points suivants :

• le broyeur doit respecter la granulométrie telle que nous venons de la définir ci-dessus :
  • de préférence un copeau plutôt qu'un éclat ;
  • épaisseur maximum 4 mm, même quand on broie des petites branches ;
  • les fibres du bois doivent être coupées suffisamment courtes pour assurer la pénétration de l'eau ;
  • le broyeur ne doit pas transformer la branche en sciure ou en pulpe.
• le broyeur doit être capable de broyer tous les végétaux, même verts et humides.
• le broyeur doit être très robuste. Le bois vif est un matériau qui engendre des vibrations néfastes pour le système de broyage ; plus l'organe de broyage est lourd, moins les vibrations sont néfastes (phénomène inertiel).
• un broyeur qui coupe le bois absorbe moins d'énergie qu'un broyeur qui écrase ou qui défibre le bois, ceci à granulométrie identique.
• un broyeur dont les couteaux sont fixés sur un disque consomme moins d'énergie qu'un broyeur dont les couteaux sont fixés sur un rotor cylindrique, ceci à granulométrie identique.
• un broyeur à marteaux est sensible aux végétaux à grandes fibres (bourrage), et ne permet pas le respect de la granulométrie sans adjonction de grilles.
• un broyeur à grilles ou à recyclage est sensible à l'humidité (bourrage) et produira de la sciure sur les végétaux secs.
• concernant les broyeurs de petite et moyenne taille prévus pour être déplacés manuellement, préférez les broyeurs équipés de roues de grande taille à bandage plein (genre roue de brouette).
• pour la sécurité, la trémie de broyage doit être suffisamment longue pour que l'on ne touche pas par inadvertance l'organe de broyage ; le système de broyage ne doit pas rejeter des éclats de bois en direction de l'utilisateur.
• un broyeur simple sera plus facile d'entretien qu'un broyeur complexe.
• lors d'essais de broyage, il ne faut pas se contenter de broyer les plus gros diamètres admissibles par le broyeur ; vérifiez la qualité de la granulométrie en ne broyant que des petites branches.